Festival latin grec 2018 : lecture « Les Métamorphoses » d’Ovide

26 mars 2018Actualités

Il s’agissait cette année d’une lecture publique d’extraits des Métamorphoses d’Ovide, à travers le monde et dans toutes les langues.

À Hong Kong, cet événement s’est déroulé au CDI de BPR le vendredi 23 mars. Les extraits ont été lus dans des langues aussi variées que le latin, le français, le mandarin, l’anglais, l’italien, l’espagnol, l’allemand et le néerlandais. Les élèves de l’Independent Schools Foundation Academy se sont joints aux latinistes des classes de 4ème à la Terminale pour cette lecture.

Découvrez la lecture complète ci-dessous et l’introduction lue par les élèves dans les Documents liés et l’ensemble des textes sur Media Segalen.

 

 

Les traductions sont tirées de divers sites Internet : Itinera Electronica, Perseus, Wikisource, etc., et de l’édition récente des Métamorphoses en français de George Lafaye (éd. Les Belles Lettres).

Ci-dessous, un extrait de l’article publié mercredi dans Le Point, et qui évoque ce festival.

On connaissait l’expression « tourner à vide ». Mais ce vendredi, le 23 mars, c’est Ovide qui tournera. Et à plein, car dans le monde entier ! À 10 heures, heure française, aura lieu en effet la première lecture internationale de ses Métamorphoses, dans toutes les langues possibles, de Paris à Nijni Novgorod, de Bogota à Hong Kong, simultanément ! Les Métamorphoses ? Tout simplement le recueil de récits de transformations – d’hommes ou de dieux en animaux ou en plantes – le plus dingue de l’histoire de l’humanité. Le plus excitant à lire, le plus poétique, le plus érotique, le plus effrayant, le plus stimulant pour l’imaginaire. 12 000 vers en latin pour 250 récits ébouriffants, composés au Ier siècle de notre ère, d’amour et de vengeance, de pouvoir et de beauté, parmi lesquels les histoires d’Orphée et d’Eurydice, les errances amoureuses de Zeus, Phaéton et le char du Soleil, Atalante et Hippomène, Ariane et le Minotaure, Médée et Jason, et tant d’autres…

Pourquoi Les Métamorphoses ? « Parce que c’est un monument de la littérature antique, parce que ce qu’il raconte et ce qu’il permet d’évoquer (les aventures de Persée, le rapt de Proserpine, les sortilèges de Médée, les malheurs d’Orphée, la guerre de Troie et les voyages d’Énée, la fondation de Rome…) nourrissent notre imaginaire depuis des siècles et nous parlent encore aujourd’hui », explique l’organisatrice Laurence Ghirardi, professeur de lettres classiques à l’académie de Lyon et directrice de l’association qui porte le Festival européen latin grec créé par Elizabeth Antébi, et dans lequel s’inscrit cette lecture planétaire. (…)

Bonne lecture à tous, que vous soyez lecteur ou spectateur !

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