Débat avec les élèves de terminale sur l’intelligence artificielle

J’ai eu cette semaine le plaisir d’intervenir en classe de terminale pour parler d’intelligence artificielle, non pas pour proposer un cours magistral mais bien pour avoir l’occasion de débattre d’un sujet qui est passionnant non pas uniquement pour ses implications techniques, mais parce qu’il touche tous les domaines : aussi bien celui de l’éducation que de la politique, de la science, de l’économie, la santé, le transport, la culture, etc.

Avant de même parler d’intelligence artificielle, nous nous sommes efforcés de définir ce que celle-ci s’efforce de répliquer et qu’on appelait autrefois l’âme ou l’esprit et que l’on nomme aujourd’hui l’intelligence. À la suite de quoi, nous avons expliqué ce qu’on entend couramment par IA et établi une distinction entre IA faible et IA forte.

Nous avons poursuivi par une petite histoire qui faisait la part belle aux défaites que l’humanité a endurées (des échecs au poker en passant par la prise de rendez-vous chez le coiffeur) tout en en profitant pour interroger la littérature et le cinéma à travers les figures innombrables de Prométhée, Pinocchio, Metropolis, RUR, Terminator, Wall.e, Ghost in the shell, Her, et bien d’autres.

Tout au long de ces deux heures, nous avons eu l’occasion de débattre de différents sujets : la coopération humain/machine, la relation que nous entretenons à nos « outils », les métamorphoses de l’emploi, le rôle dévolu à l’humain, la conscience, l’automatisation, la surveillance, etc.

Je tiens à remercier vivement leur enseignant ainsi que ses élèves pour la richesse des échanges. Si le sujet vous intéresse, la présentation peut être consultée ici.