Orientation au LFI : un rayonnement mondial (Partie 2)

Numéro 11: 2/12/2022 Le coin de la direction

Mon article de la semaine dernière abordait le travail exceptionnel réalisé par notre département orientation afin d’apporter les meilleurs conseils à nos élèves pour leur assurer un brillant avenir. Résultat : plus de 120 offres reçue des universités du monde entier, un taux d’admission élevé pour nos élèves et ce dans les institutions les plus prestigieuses comme le réseau Russell Group spécialisé dans la recherche au Royaume-Uni. Je souhaiterais approfondir ce sujet aujourd’hui en vous expliquant en quoi notre équipe et composée d’experts et en vous présentant les erreurs les plus communes lors des candidatures.

Les six membres de notre l’équipe d’orientation sont tous bilingues en français et en anglais, les rendant ainsi capables d’échanger avec nos élèves quelle que soit la filière.  Chacun d’entre eux est spécialisé dans les candidatures pour un pays donné. Cela leur permet d’acquérir des connaissances plus approfondies sur la manière de guider les familles dans leurs demandes, depuis les notes requises jusqu’au coût qu’une inscription représente. Grâce à nos échanges réguliers avec chacun d’entre eux, je sais qu’ils sont tous parfaitement au courant des tendances qui se dessinent dans chacun des pays où nos élèves envisagent d’étudier. Cela se traduit par exemple par la volonté actuelle des universités britanniques et américaines de privilégier les candidatures des candidats aux origines ou aux revenus les plus faibles car sous-représentés au détriment des élèves issus des établissements privés, ou encore par le nouveau système de quotas dans les grandes écoles en France.

Quelle est la plus grande source de frustration pour nos équipes qui sont amenées à échanger pendant des heures avec les familles sur la meilleure façon de candidater à l’université ou sur les matières les plus adaptées au profil des élèves ? Le plus souvent, c’est la multiplicité des candidatures dans le monde, ou parfois même dans un seul pays, comme par exemple aux États-Unis. Nous comprenons cette démarche : si l’on espère obtenir un 6, mieux vaut lancer plusieurs fois le dé. L’inconvénient de cette stratégie est que cela détourne l’attention des élèves de leur mission première : étudier. Nous avons constaté que les élèves qui se concentraient trop sur leurs nombreuses candidatures n’accordez plus autant de temps sur leurs études, ce qui se traduisait par une baisse des résultats. Un nombre réduit de dossiers de qualité envoyés est donc préférable à un grand nombre de candidatures !

Je suis heureux d’apprendre que certains de nos él1eves ont déjà commencé à recevoir des offres d’universités plus ou moins lointaines. Ayant eu trois enfants scolarisés ici,  je sais que c’est un moment excitant et que les possibilités sont nombreuses. Alors quand votre tour viendra, n’hésitez pas à vous lancer, mais travaillez intelligemment et suivez les conseils de nos experts.

Mark Williams
Proviseur du secondaire (Filière internationale)

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