Le pouvoir de la collaboration
Cette semaine, j’ai repris contact avec le directeur d’une école internationale bien connue à Hong Kong pour planifier une réunion de réseau que l’on attendait depuis longtemps avec d’autres collègues directeurs d’écoles secondaires. Depuis 2019, nos réunions ont été sporadiques et principalement en ligne, la participation étant énormément perturbée en raison du Covid et des situations de crises quotidiennes et des réunions qui en ont découlé. Quel bonheur d’imaginer qu’une vingtaine d’entre nous allons enfin pouvoir nous rencontrer pour partager des idées et échanger autour des possibilités de collaborer avant les vacances de Noël !
Cela m’a fait réfléchir à la place qu’occupe la collaboration dans nos programmes modernes qui se tournent vers l’avenir. Le LFI ayant été la première école accréditée IB de Hong Kong il y a plus de 30 ans, nous avons pu constater les avantages de pratiques telles que le projet Science Group 4, qui amène les élèves à apprendre à travailler ensemble dans une situation aux enjeux importants. Le programme CAS encourage également les classes à travailler ensemble et à s’unir pour une cause commune et pour le bien d’autrui, et les “approches d’apprentissage” (ATL) considèrent la collaboration comme l’une des 10 compétences prévues dans l’enseignement de chaque matière. Lorsque nous avons réfléchi à la manière d’améliorer notre programme pour les Year 7 et Year 9, le programme international de premier cycle secondaire (IMYC) s’est distingué par les résultats des recherches neuroscientifiques qui ont montré que les élèves souhaitaient travailler et être inspirés par leurs pairs.
Nos équipes du secondaire ne cessent de collaborer pour améliorer nos pratiques, que ce soit par la plannification des chapitres dans leurs matières respectives ou en travaillant par groupe de trois pour rechercher comment perfectionner leurs méthodes d’enseignement. Une étude récente menée par Evidence Based Education, partneraire du Cambridge International Assessment, a notamment conclu que “la collaboration et le partage sont plus efficaces que la reproduction individuelle”. Cela vaut pour tous les domaines, et je suis également d’accord avec une autre déclaration issue de ce même rapport qui affirme que “la collaboration favorise la création de relations sociales […] et favorise l’entraide et l’organisation”.
Que peuvent donc faire nos enfants pour tisser des liens et profiter des avantages des échanges avec leurs pairs ? Nous savons que cela se produit dans les salles de classe, mais qu’en est-il du quotidien hors des murs du LFI ?