La rétroaction nourrit l’apprentissage

Numéro 58: 22/3/2024 Objectif stratégique :

Souvenez-vous. Nous avons beaucoup parlé d’apprentissage ces derniers temps et notamment de l’importance de la rétroaction (c’est-à-dire le feedback). Nous avons expliqué que les évaluations étaient un moyen efficace d’améliorer les apprentissages et pas seulement de les mesurer (et donc de mettre une note). Nous avons aussi vu combien il était important que le feedback arrive le plus rapidement possible et qu’il ne soit pas un feedback d’autopsie portant sur un travail terminé pour lequel il n’est plus possible de rien faire. Nous avons vu enfin comment produire un tel feedback, c’est-à-dire dans quelles conditions on peut le donner, mais nous n’avons pas mentionné ou pas développé ce qui fait un bon feedback. Nous n’avons pas montré comment la rétroaction nourrit l’apprentissage.

C’est que nous explique HEC Montréal dans cette belle infographie représentant la rétroaction sous forme d’épais sandwich en quatre parties :

  1. Les aspects positifs (mentionner ce qui est appris et réussi par l’apprenant)
  2. Les axes d’amélioration (souligner ce qui n’est pas acquis, les difficultés rencontrées et ce qui est à améliorer par l’apprenant)
  3. Les recommandations (conseiller des activités et des ressources à l’apprenant, lui proposer un plan d’action pour surmonter ses difficultés)
  4. Les encouragements (soutenir l’apprenant dans la poursuite de ses efforts et de ses apprentissages)

Je suis désolé pour les lecteurs anglais. Cette infographie est en français mais au moins avez-vous l’essentiel.

Yann Houry
Directeur de l'innovation pédagogique & technologique (Filière française et Filière internationale)

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