« Des regards, des souvenirs, à jamais gravés dans nos cœurs.
Des dessins et des jeux. Notre reflet dans leurs yeux, billes d’innocence et d’obsidienne.
Leurs petites mains dans les miennes.
De l’amour dans nos gestes, pour que dans leur misère, ils connaissent la douceur.
Pour une semaine, on devient grand frère ou grande sœur.
Une forêt de mains tendues vers nous, des enfants ne voulant qu’être portés.
Une fois dans vos bras, ils demandent des bisous, plus que l’on ne peut leur en donner.
Souvent entre eux, ils enragent, ces gamins élevés par la violence,
N’ayant, dans leur existence, jamais rien connu de mieux que cette infâme décharge.
Ils attrapent vos doigts, refusant de vous lâcher lorsque vous vous éloignez ;
Crient « hello » et se pressent aux grilles de l’entrée lorsque vous arrivez ;
Caressent gentiment vos jambes lorsque vous vous asseyez à côté d’eux ;
Montent sur votre dos, tels de petits singes, lorsque vous vous relevez ;
Dansent lorsqu’une musique résonne ;
Vous peinturlurent le visage de fleurs, de soleils, de gribouillis lorsque vous leur tendez un stylo ;
Prennent place et se nichent entre vos jambes lorsque vous vous mettez par terre ;
Vous traînent et vous entraînent vers leur classe lorsqu’il est l’heure, se disputant parfois pour vous accaparer ;
S’agrippent à vos vêtements, à vos bras, dans lesquelles ils ont trouvé refuge, lorsqu’il est temps de vous en aller.
Ceux-là sourient…
Mais il en reste encore tellement sur le côté de la route ; des enfants chiffonniers, des petits casseurs de pierre, des ramasseurs d’ordures, des orphelins, des enfants tristes et délaissés.
Nous avons besoin de soutien, de votre soutien pour les aider, pour qu’ils accèdent à l’éducation qu’ils méritent, pour qu’ils aient toutes les chances de réussir dans la vie.
Ce sont vos actions, vos dons qui égaillent leurs journées, qui leur apportent de la joie.
Malheureusement, notre voyage est fini ; nous sommes rentrés à la maison. Mais le combat contre la misère est quotidien, c’est une lutte dans laquelle tout le monde devrait s’engager.
Et le meilleur moyen de le faire, c’est de soutenir cette machine à sourire qu’est PSE. »
C’est l’émouvant témoignage de l’un des 23 élèves du LFI qui se sont rendus pendant les vacances de CNY à Phnom Penh pour visiter l’association humanitaire Pour un Sourire d’Enfant (PSE). Âgés de de 7 à 17 ans, ces jeunes parrains de PSE ont vécu une semaine inoubliable au contact des 6 500 enfants rescapés et scolarisés par l’association. Ils leur ont remis près de 1 000 kg de dons en nature (vêtements, uniformes de sport, chaussures, matériel de puériculture, fauteuil d’handicapés, jeux, instruments de musique, etc.) en complément des 10 000 HKD récoltés lors des actions menées ces derniers mois dans l’enceinte du LFI telles que des ventes de gâteaux, de carnets ou la collecte de biberons. Par ailleurs, pour financer la diffusion du film « Les Pépites » de Xavier de Lauzanne, en décembre, ils avaient fait appel à la générosité des élèves et professeurs du LFI et rapporté plus de 2 000HKD.
Regardez la vidéo de ce séjour ici !