Apprentissage actif

Numéro 9: 18/11/2022

Cet article a été initialement rédigé en anglais. En raison du Covid, nous avons utilisé une traduction automatique pour le Bulletin de cette semaine.

Dans mon premier article de cette série, j’ai mentionné qu’il existait un ensemble d’aptitudes et de compétences qui permettraient de réussir à l’avenir. L’une d’entre elles était l’apprentissage actif. Qu’entend-on par cette expression amorphe ?

Tout d’abord, l’accent est moins mis sur un enseignant dominé par le format de cours « chalk and talk ». Dans ce cas, l’enseignant présente une série de « vérités » que l’élève doit mémoriser ou apprendre par cœur. Ce modèle promeut l’idée que l’enseignant est la seule autorité capable de fournir les bonnes réponses ou idées. Les questions posées sont du type « devinez ce que je pense ». En revanche, une approche active met davantage l’accent sur les activités pratiques, qui peuvent inclure des travaux de groupe ou des activités de collaboration. Il s’agirait davantage de développer la compréhension des élèves par le biais du raisonnement et des compétences analytiques et de donner un sens à l’apprentissage pour les élèves. Les étudiants seraient encouragés à spéculer sur les réponses et les solutions et à poursuivre leurs idées.

Deuxièmement, dans un modèle d’apprentissage plus passif, on a tendance à traiter les concepts et les compétences comme des éléments distincts et isolés dans des matières individuelles. Il aurait également tendance à prendre des connaissances et des exemples qui dépassent le cadre de référence et l’expérience des étudiants. L’apprentissage mettrait l’accent sur le paradigme « une méthode, une réponse, une interprétation ». En revanche, une approche active s’efforcerait de relier les concepts et les compétences à travers et entre les matières. Elle encouragerait également les étudiants à étudier des problèmes de la vie réelle dont le contexte est pertinent pour eux. Les enseignants proposeraient une variété de stratégies pour de multiples solutions, idées et interprétations possibles. Ensemble, enseignants et apprenants co-construiraient la connaissance et l’apprentissage.

Troisièmement, une approche moins active mettrait l’accent sur un programme d’études basé sur les manuels scolaires. L’idée qu’il existe une source unique de connaissances qui doit être apprise et à laquelle il faut se fier. De là découle l’utilisation d’un ensemble d’activités et d’exercices, généralement contenus à la fin des chapitres ou dans le manuel. Le corollaire de cette approche est qu’il y a un stress énorme sur les tests de fin d’année ou les examens finaux, ce qui conduit à l’idée d’enseigner simplement pour le test. Contrairement à ce paradigme, une méthodologie active consisterait à aider les élèves à utiliser de multiples sources et ressources pour apprendre. Une approche active voudrait que les élèves enquêtent, s’interrogent, interprètent, discutent et justifient ou prouvent. Enfin, l’évaluation serait continue et ferait partie intégrante de l’enseignement et de l’apprentissage, appelée « évaluation formative » ou « évaluation de l’apprentissage ». Il y aurait un large éventail de stratégies d’évaluation et de retour d’information. Afin de mieux réaliser tout ce qui précède, les enseignants ne travailleraient pas de manière isolée, mais seraient encouragés à travailler en équipe avec des collègues de leur propre domaine et d’autres domaines et disciplines.

En conclusion, les points évoqués ci-dessus ne sont pas exhaustifs. Nous pourrions parler de l’utilisation de la technologie, de la métacognition et des neurosciences. Cependant, si je devais résumer tout cela en une seule phrase, ce serait l’apprentissage actif, c’est-à-dire l’éducation faite avec les étudiants et non pas pour eux.

Ian Clayton
Adjoint au Chef d'établissement - Directeur de la filière internationale

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